Bulletin N°29-28

avril 2019

Le fait religieux dans l’Inuit Nunangat et au Groenland : des traditions chamaniques à l’évangélisme

Frédéric Laugrand

Arctique Canadien
Cliquez ici pour agrandir l'image

Les régions de l’Arctique canadien (Inuit Nunangat)[1]Selon I’Inuit Tapiriit Kanatami qui défend les droits des Inuit [URL : https://www.itk.ca/national-voice-for-communities-in-the-canadian-arctic/], l’Inuit Nunangat comprend des territoires de 51 … Continue reading et du Groenland (Kalaallit Nunaat) comptent au total près de 105 000 Inuit sur une surface de 4 259 2016 km2. Près de 35 000 Inuit vivent au Nunavut, 11 000 au Nunavik et près de 50 000 au Groenland. Au Canada, il faut ajouter 5 000 Inuit au Labrador et 5 000 dans les Territoires du Nord-Ouest qui jouxtent l’Alaska, deux régions où ces peuples sont cependant minoritaires alors qu’ils représentent plus de 85% de la population totale dans les régions citées ci-dessus. D’autres groupes Inuit habitent l’Alaska et l’extrémité nord-est de la Russie (Tchoukotka). Dans le texte qui suit, je dresserai d’abord un rapide portrait historique de l’implantation du christianisme dans plusieurs sous-régions de l’Arctique groenlandais et canadien avant de revenir sur la poussée des mouvements évangéliques contemporains. Ces transformations qui se sont produites en à peine un siècle sont considérables, mais elles cachent d’importantes continuités sur le plan culturel.

L’histoire du christianisme en milieu inuit

Colonisée par les Vikings, le Groenland a vu naîitre dès le 12e siècle, le diocèse de Gardar. Avec la colonisation danoise, le pays est devenu une terre largement dominée par l’Eglise luthérienne -promue au rang de religion d’Etat en 1953- qui revendique aujourd’hui plus de 85% de croyants avec des églises dans presque tous les villages. Historiquement, plusieurs sociétés protestantes y ont envoyé des missionnaires, en particulier des luthériens norvégiens et danois mais aussi des moraves d’origine allemande connus sous l’appellation des Frères moraves. D’autres Eglises ont fait leur apparition de façon plus récente, mais elles demeurent très minoritaires. L’Eglise catholique, par exemple, dispose d’une paroisse fréquentée par des militaires américains de la base de Thulé, quelques Danois et de nombreux Philippins. Non sans paradoxe, l’Eglise catholique y a même recruté et formé le tout premier prêtre inuit qui n’a cependant pas persévéré dans sa vocation. Au cours des dernières décennies, des groupes pentecôtistes, mais surtout évangéliques ont également recruté des adeptes, les premiers représentant à peine 1% des chrétiens, les seconds autour de 5%. Ces groupes, comme l’Eglise chrétienne de Sion ou le Canada Awakening Ministries, demeurent discrets et peu visibles sur le terrain. Ils sont cependant présents sur les réseaux internet et gagnent en influence auprès des jeunes[2]Voir : [URL : http://canadaawakeningministries.blogspot.com/2016/10/], consultée le 12 juin 2019.. Quant aux traditions ancestrales chamaniques, elles ont officiellement disparus avec la conversion des derniers chamanes au début du 20e siècle. Nombre de pratiques et de croyances anciennes persistent toutefois dans les petits villages et dans l’intimité des familles. En revanche, les activités néo-chamaniques sont en recrudescence avec des maîtres-officiants recrutant leur clientèle chez des touristes fortunés qui viennent effectuer des stages spirituels dans le cadre d’initiatives de guérison, ou sont sollicités à l’étranger pour animer des conférences.

Au Canada, les régions du Grand Nord ont fait l’objet d’une colonisation beaucoup plus tardive, puisqu’il faut attendre le milieu du 19e siècle pour que ces populations entrent plus fortement en contact avec l’Occident, d’abord à l’occasion de la chasse industrielle à la baleine orchestrée par des baleiniers euro-américains, puis avec la traite des fourrures, en particulier les agents de la Compagnie de la Baie d’Hudson, et finalement avec les missions religieuses en provenance de plusieurs pays d’Europe. Les régions du Labrador ont été évangélisées les premières par des Frères Moraves venus de Saxe qui y ont ouvert la toute première mission en milieu inuit à Nain, en 1771. De nos jours, quelques communautés dispersées sur la côte du Labrador perpétuent ces traditions religieuses qui accordent une grande importance à la vie communautaire et à la musique.

Les espaces situés à l’est du Canada -soient le Nunavik et la terre de Baffin- sont depuis toujours très majoritairement anglicans et protestants. Les premiers missionnaires anglicans qui ont pris le relais de missionnaires méthodistes de l’Eglise wesleyenne actifs plus au sud en milieu amérindien, ont ouvert des postes dès 1876 sur la côte est de la baie d’Hudson, et dès 1894, au sud de la Terre de Baffin. Comme les méthodistes, les anglicans insistent sur l’expérience religieuse, la responsabilité morale et l’importance des Ecritures. Les Inuit, ont tôt apprécié l’un des premiers missionnaires de la Church Missionary Society envoyé dans la région, le révérend E. J. Peck qu’ils ont surnommé Uqammaq, « celui qui parle bien ».

Actifs dans les années 1912, les missionnaires catholiques de la congrégation des Oblats de Marie-Immaculée, ont investi la côte ouest de la baie d’Hudson, de Chesterfield Inlet jusqu’à Mittimatalik et Kugaaruk (également appelé Pelly Bay). Français et belges pour la plupart, ces missionnaires ont déployé des efforts considérables pour christianiser les régions du grand Nord en nomadisant avec leurs fidèles avant de fonder une série de missions religieuses. Aidés ensuite par des sœurs Grises, les Oblats ont ouvert un hôpital à Chesterfield Inlet en 1931, puis une école résidentielle qui a accueillie de nombreux élèves jusqu’au début des années 1980. De nos jours, les Oblats possèdent encore des églises dans les villages de Arviat, Rankin Inlet, Chesterfield Inlet, Kugaaruk /Pelly Bay, Naujaat, Baker Lake et Iglulik, toutes regroupées au sein d’un immense territoire, le diocèse de Churchill-baie d’Hudson.

Aujourd’hui, l’Eglise anglicane regroupée au sein du Diocese of the Arctic peut se targuer de disposer d’un important personnel inuit, y compris de nombreux révérends et ce, depuis plus d’un siècle. Présent dans la quasi-totalité des villages, l’anglicanisme a en effet connu une indigénisation durable si bien que les Inuit sont aujourd’hui majoritaires au sein de cette Eglise, certains occupant même le poste d’évêque. La situation des catholiques est fort contrastée car aucun Inuit n’a encore accédé à la prêtrise et les deux rares candidats, biologiquement et religieusement frères, Anthony Manernaluk et Nick Sikkuaq, n’ont tenu que quelques années, abandonnant leur formation pour retourner vivre dans la toundra. Leur départ s’explique par plusieurs facteurs, mais en particulier par la difficulté de vivre loin des leurs et par le célibat. Une sœur inuit, Sœur Pélagie, a œuvré pendant plusieurs décennies au service du diocèse avant de quitter à son tour la congrégation et de se marier. Les prêtres officiant dans les paroisses catholiques demeurent donc tous des non-Inuit, d’origine européenne, canadienne, et maintenant asiatique ou africaine. Depuis la fin des années 1970, une dizaine de couples de catéchistes ont été formés sur le modèle des diacres et la plupart interviennent dans les villages du Kivalliq et du Kitirmiut, deux grandes régions du Nunavut.

De façon générale, les Inuit ont embrassé le christianisme avec beaucoup d’enthousiasme, certaines familles n’ayant pas attendu la présence des missionnaires pour adopter le système d’écriture que ces derniers ont introduit pour faire connaitre la Bible. Plusieurs groupes se sont également convertis collectivement en mettant en œuvre des rituels de transgression et ce, avant l’arrivée des missionnaires. Il s’agissait alors de rompre les nombreux et très astreignants interdits chamaniques en consommant les parties jusque-là prohibées des gibiers, notamment leurs entrailles. Des mouvements millénaristes ont vu le jour dans plusieurs régions et ont été réprimés par les autorités canadiennes. L’indigénisation du christianisme a elle aussi en partie été bloquée, d’autant plus qu’au lendemain de la Seconde guerre mondiale, des écoles ont été ouvertes dans tous les villages, plongeant ces peuples dans la modernité et la sécularisation. Les Inuit ont vécu difficilement cette période qui jusque dans les années 1960, a été marquée par l’assimilation et la sédentarisation avec des relocalisations forcées. Les politiques assimilatrices du Gouvernement fédéral canadien ont ainsi engendré des traumatismes importants qui ont laissé des séquelles parmi les populations.

Les premières églises évangéliques et pentecôtistes, elles, s’implantent à la fin des années 1950, mais leur présence demeure marginale jusque dans les années 1970. Avec la poussée des revendications identitaires et territoriales au cours des années 1980, puis l’augmentation des problèmes sociaux, elles ont cependant rapidement gagné du terrain, séduisant d’abord les jeunes générations, puis les femmes et les élites.

Aujourd’hui, les sociétés inuit connaissent l’une des croissances démographiques les plus fortes du Canada et font preuve d’une grande résilience politique et culturelle, comme l’illustre la création en 1999 du territoire du Nunavut. Dorénavant, les Inuit disposent de prérogatives importantes sur le plan politique et ce, dans plusieurs domaines, en matière d’éducation par exemple. Une assemblée législative élit un Premier ministre, chef du gouvernement. Les populations ont cependant été bouleversées. Un siècle de contacts avec l’Etat canadien a peut-être permis une amélioration des conditions de vie matérielles (confort des maisons, fin des aléas du nomadisme, déclin des épidémies, fin des mariages arrangés, etc.), mais elle a provoqué de manière concomitante une profonde déstructuration sociale (division des familles et des générations, éclatement des systèmes de partage, etc.). Les communautés inuit souffrent de nombreux maux sur ce plan. Les agences canadiennes de la statistique ne manquent pas de relever de tristes records : violence domestique, taux de suicide des jeunes, alcoolisme, absentéisme et échec scolaire, malnutrition, problèmes de santé, etc[3]Statistique Canada [URL : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/85-564-X], site consulté le 12 juin 2019.. Face à ces problèmes, ce sont aujourd’hui les églises évangéliques qui semblent apporter les solutions les plus efficaces en proposant de restaurer la vie communautaire et en respectant avec rigueur de nouvelles règles sans lesquelles toute relation avec Dieu est compromise, à l’instar de l’interdiction totale de boire de l’alcool.

La poussée des mouvements évangéliques : l’exemple du Canadian Awakening Ministries (CAM)

De fait, les communautés inuit disséminées sur les côtes et sur les îles du Canada connaissent presque toutes une solide percée des églises évangéliques dont certains préceptes, interdits et rituels ne sont pas sans évoquer les pratiques chamaniques d’antan. Le phénomène est paradoxal tant ces églises, bien que dans une moindre mesure que les mouvements pentecôtistes, ont diabolisé cette cosmologie ancestrale en multipliant les exorcismes[4]Voir les séances orchestrées par ces Eglises dans F. Laugrand et J. Oosten, 2010, Inuit Shamanism and Christianity. Transitions and Transformations in the XXth Century, Montreal, MQUP et 2012, « … Continue reading.

En s’auto-identifiant comme des born again, les Inuit évangéliques se démarquent d’abord des religions coloniales antérieures, faisant valoir la nécessité d’entrer dans une nouvelle vie par un nouveau baptême. En cela, ces Eglises procèdent de la même manière que leurs homologues anglicans et catholiques, qui considéraient déjà le baptême comme une transformation. Mais derrière cette injonction de renaître, c’est l’ensemble des liens au passé qu’il s’agit de reconfigurer. Un groupe comme le Canadian Awakening Ministries (CAM), véritable moteur de l’évangélisme, exige ainsi que toute transformation spirituelle individuelle s’accompagne d’une purification et d’une guérison de la terre – la renaissance personnelle n’étant possible qu’avec la régénération de l’ensemble du corps social et celle de l’environnement. L’évangélisme prend ici l’aspect d’une cosmologie qui mêle intrinsèquement temps et espace. La pensée inuit construit le même genre de relations lorsqu’elle mobilise le concept englobant de « sila », qui renvoie, selon le contexte, à l’air respiré par la personne, à la sagesse, mais également au temps météorologique, à l’intelligence du monde, ou encore à un esprit puissant (Naarjuk) jadis associé à l’ordre de l’univers qu’il fallait respecter. Ces éléments, tout comme la fusion du religieux, du politique et de la nature qu’ils induisent, sont d’autant plus intelligibles pour les Inuit que ceux-ci se voient confrontés à cette modernité qui a laissé de profondes blessures et continue de faire des ravages. Cette même modernité nie la nature transcendante de l’environnement pour en faire une ressource qui doit être tantôt exploitée, tantôt protégée et règlementée, mais qu’elle conçoit vide de toute autre capacité propre puisqu’on n’y reconnait plus, comme jadis, la présence agissante des défunts et des esprits.

Pour les groupes évangéliques, la transformation spirituelle implique tout à la fois de purifier la terre, d’exorciser les lieux possédés par les forces démoniaques et de guérir et réconcilier les groupes. Ces actions justifient une sorte de « guerre spirituelle » et de nouvelles connections indigènes. L’une des premières cérémonies de purification de la terre orchestrée par le CAM a été organisée à Rankin Inlet, en octobre 2005. Composée d’Inuit et de pasteurs fidjiens, l’équipe choisit un ancien site d’échanges situé dans la toundra pour y nettoyer la terre de ses maux par une communion et par le versement de sang dans un trou creusé à cet effet. L’eau purificatrice, associée à de l’huile et du sel, et accompagnée de prières, est au cœur du rituel. Cette puissance transformatrice et purificatrice de l’eau a également été convoquée en avril 2014 à Salluit, au Nunavik. Profitant d’une conférence biblique organisée lors de la semaine de Pâques par le réseau d’églises Kuut Umanaqtiit Tuksiarviit (littéralement « les rivières d’eau vivante »), l’Eglise évangélique y a en effet tenu une séance collective de baptêmes pour plus de 25 jeunes candidats. Une sortie a ensuite été effectuée dans la toundra avec des ainés, et en compagnie du maire du village. A cette occasion, l’association évangélique Fijian Healing the Land Team a versé de l’eau pure et vivifiante sur un rocher, indiquant que la terre était dorénavant guérie et qu’on venait par ces gestes de la rendre à son créateur[5]Blog du CAM, consulté le 24 avril 2014.. Ces actions se poursuivent de nos jours à Kangirsujuaq, par exemple, où l’abondance des morses est associée à un don de Dieu[6][URL : http://canadaawakeningministries.blogspot.com/], site consulté le 13 juin 2019..

Appartenir à la nature ou la contrôler et la gérer ?

Aujourd’hui, ces actions de purification de la terre permettent au CAM de contrecarrer à la fois le discours des scientifiques qui s’inquiètent d’un réchauffement climatique, et les craintes des écologistes qui voudraient protéger certaines espèces animales, comme l’ours polaire, le béluga ou le narval, percevant l’Arctique comme un éden et une réserve naturelle. En effet, pour le CAM et l’ensemble des adeptes évangéliques, l’augmentation des ressources disponibles ne découle pas du réchauffement climatique, mais bien d’un geste de reconnaissance de Dieu qui récompense les Inuit pour leur ferveur – comme les anciens maîtres-animaux de jadis pouvaient relâcher du gibier une fois que les fautes commises avaient été révélées par l’action chamanique. Entre décembre 2008 et janvier 2009, lorsque 629 narvals se retrouvèrent ainsi prisonniers dans une polynie (une zone qui reste libre de glace) près de Mittimatalik, le CAM a apporté son appui aux chasseurs inuit qui souhaitaient tuer et consommer ces animaux au plus vite, s’opposant avec vigueur aux écologistes et à certains biologistes qui, eux, réclamaient l’intervention d’un navire brise-glace pour libérer ces animaux[7]F. Laugrand et Jarich Oosten, « The religion of nature. Healing, Environment and Evangelism », Etudes Inuit Studies vol. 34, n°1, 2010, p. 71-90.. Souscrivant à la conception de la prédation des chasseurs inuit, le CAM a même introduit la notion « d’environnementalisme biblique » pour rappeler qu’il concevait la nature comme étant au service de l’Homme, et non l’inverse[8]Pour mieux comprendre les rapports que les Inuit entretiennent avec les animaux, voir F. Laugrand et J. Oosten, Hunters, Predators and Prey. Inuit perceptions of animals, Oxford, Berghahn Books, 2014..

Pour les Inuit évangéliques, scientifiques et écologistes sont ainsi incapables de voir que Dieu récompense les humains qui entrent dans son Royaume par la repentance. Au contraire, ils n’incarneraient qu’une modernité prétentieuse, sécularisée et désenchantée. Les visions de la « nature » des Inuit et des évangéliques restent bien évidemment très différentes l’une de l’autre. Leur alliance s’impose toutefois face aux écologistes et aux biologistes qui à l’inverse, ne ménagent plus aucune place au spirituel, mais gèrent le règne animal, comme si l’animal ne disposait pas de sa propre capacité de réaction et n’était pas en mesure d’interpréter les gestes des humains. Les chasseurs inuit sont donc d’autant plus sensibles aux discours évangéliques que leur conception de la chasse y trouve plus de résonance.

La christianisation n’a donc pas profondément bouleversé le rapport que les Inuit entretiennent avec les animaux : beaucoup de chasseurs affirment aujourd’hui que Dieu est le véritable propriétaire des animaux, et qu’à ce titre il est en mesure d’en assurer la disponibilité tant que les humains continueront à les respecter et suivront Sa parole. Des traditions chamaniques persistent par ailleurs au sein de certaines familles qui s’identifient ouvertement au catholicisme. Mais partout dans l’Arctique, la nébuleuse évangélique a le vent en poupe. Ses missionnaires continuent de mener une « guerre spirituelle » et, affichant une identité non-dénominationnelle, procèdent à des entreprises de purification qui restent à mieux saisir.

Notes

Notes
1 Selon I’Inuit Tapiriit Kanatami qui défend les droits des Inuit [URL : https://www.itk.ca/national-voice-for-communities-in-the-canadian-arctic/], l’Inuit Nunangat comprend des territoires de 51 communautés disséminées au Nunatsiavut (la partie nordique du Labrador), au Nunavik (le Nord du Québec), au Nunavut et dans le territoire des Inuvialuit (Territoires du Nord-Ouest).
2 Voir : [URL : http://canadaawakeningministries.blogspot.com/2016/10/], consultée le 12 juin 2019.
3 Statistique Canada [URL : https://www150.statcan.gc.ca/n1/fr/catalogue/85-564-X], site consulté le 12 juin 2019.
4 Voir les séances orchestrées par ces Eglises dans F. Laugrand et J. Oosten, 2010, Inuit Shamanism and Christianity. Transitions and Transformations in the XXth Century, Montreal, MQUP et 2012, « Des Îles Fidji au Nunavut : réseaux évangéliques et pentecôtistes chez les Inuit du Nunavut. In R. Crépeau et M.P. Bousquet (dir.), Dynamiques religieuses des autochtones des Amériques, Paris, Karthala, p.175-216.
5 Blog du CAM, consulté le 24 avril 2014.
6 [URL : http://canadaawakeningministries.blogspot.com/], site consulté le 13 juin 2019.
7 F. Laugrand et Jarich Oosten, « The religion of nature. Healing, Environment and Evangelism », Etudes Inuit Studies vol. 34, n°1, 2010, p. 71-90.
8 Pour mieux comprendre les rapports que les Inuit entretiennent avec les animaux, voir F. Laugrand et J. Oosten, Hunters, Predators and Prey. Inuit perceptions of animals, Oxford, Berghahn Books, 2014.
Pour citer ce document :
Frédéric Laugrand, "Le fait religieux dans l’Inuit Nunangat et au Groenland : des traditions chamaniques à l’évangélisme". Bulletin de l'Observatoire international du religieux N°29 [en ligne], avril 2019. https://obsreligion.cnrs.fr/bulletin/le-fait-religieux-dans-linuit-nunangat-et-au-groenland-des-traditions-chamaniques-a-levangelisme/
Bulletin
Numéro : 29
avril 2019

Sommaire du n°29-28

Voir tous les numéros

Auteur.e.s

Frédéric Laugrand, professeur ordinaire, Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP) – Louvain-la-Neuve

Mots clés
Pays :
Aires géographiques : ,
Aller au contenu principal