Bulletin N°36

mars 2022

Les Eglises orthodoxes dans la guerre en Ukraine – Version française

Kathy Rousselet

Voici treize jours que Vladimir Poutine a déclaré la guerre à l’Ukraine. Le 21 février, il a reconnu l’indépendance des deux territoires séparatistes de Donetsk et de Lougansk. Le 24 février il a ordonné aux troupes d’entrer en Ukraine à des fins de « maintien de la paix ». La guerre a déjà fait des milliers de morts. L’armée russe bombarde le berceau du christianisme de la Rus’, d’où sont issues l’Ukraine et la Russie actuelles. C’est dans la Rus’, peut-être à Chersonèse, qu’a été baptisé, en 988, le grand-prince de Kiev, Vladimir.

Beaucoup a déjà été écrit sur la rhétorique qui entoure cette guerre. Celle-ci a été nourrie depuis des années par des cercles politiques et religieux russes qui affirment qu’Ukrainiens et Russes ne forment qu’un seul peuple que l’Occident cherche à séparer. Sur des représentations soviétiques se sont superposés, dès avant la canonisation de Nicolas II en 2000, des narratifs nationalistes empreints de nostalgie tsariste, qui articulent étroitement l’histoire de l’Etat impérial russe avec celle de l’Eglise orthodoxe russe. Le parc historique, dans vingt-trois villes de Russie, « Russie mon histoire », conçu par le métropolite Tikhon Chevkounov qui a l’oreille de Vladimir Poutine, en est une flagrante illustration. De leur côté, les patriarches Alexis II (1929-2008) et Kirill (1946- , élu patriarche le 27 janvier 2009) n’ont cessé de défendre le territoire canonique du patriarcat de Moscou, ébranlé par l’effondrement de l’Union soviétique et l’émergence de nouveaux Etats-nations[1]Voir aussi K.Rousselet, « L’Eglise orthodoxe russe et la question des frontières. Sainte Russie, monde russe et territoire canonique », Les Etudes du CERI, 2, 2017, pp. 49-53, … Continue reading. L’Eglise insiste depuis 1991 sur l’unité, au-delà des frontières politiques, des chrétiens orthodoxes issus de la Rus’. Kirill n’a eu de cesse de vouloir accroître la puissance de son Eglise.

S’agissant du « monde russe » qui apparaît comme un des fondements de cette guerre tragique, il a fait l’objet de conceptions diverses dès les années 1990, d'abord dans des groupes éloignés de l’Eglise. Les idées ont circulé entre les élites religieuses, politiques, militaires, scientifiques et culturelles russes, notamment au sein du Conseil mondial du peuple russe[2]Pour une analyse des développements récents de cette organisation, voir J. Faure, « Konstantin Malofeev veut transformer le Conseil mondial du peuple russe en assemblée “constituante”, … Continue reading, créé en 1993 à l’initiative de Kirill, alors responsable du département des relations extérieures du patriarcat de Moscou. Au début des années 2000, Kirill s’est opposé dans plusieurs textes à l’unipolarité du monde et à la globalisation des valeurs libérales ; il a défendu l’idée d’une cohabitation des civilisations, s’inspirant, tout en s’en distinguant, de la théorie du « choc des civilisations » de Samuel Huntington. En 2007, il a discuté et soutenu, au sein du Conseil mondial du peuple russe, la Doctrine russe, élabоrée par un groupe de penseurs conservateurs défendant une restauration de l’empire ; le chapitre 6 de la troisième partie de ce texte porte sur la doctrine militaire nationale ; on y lit notamment :

"L'objectif du nouvel empire russe est d'empêcher un monde unipolaire (hégémonie américaine ou chinoise), de défendre son indépendance, de protéger ses sphères d'intérêt vital (au moins à l'intérieur des frontières de l'URSS) et de plaider en faveur de la recréation d'un empire[3][En ligne] : http://www.rusdoctrina.ru/page95507.html (consulté le 8 mars 2022).".

Parmi les experts qui ont contribué à ce texte figurait Alexandre Borodaï, premier ministre de la république autoproclamée du Donetsk du 16 mai au 7 août 2014.

Kirill, devenu patriarche en 2009, s’est néanmoins toujours défendu de concevoir le « monde russe » comme un projet politique ; il n’a pas cessé de promouvoir son approche civilisationnelle ; il l’a opposée à l’Occident déchristianisé et décadent. A partir du tournant conservateur de 2012, cette rhétorique sera de plus en plus présente dans l’espace politique russe. La définition du monde russe et de cette civilisation russe ne cessera d’être débattue au sein des courants traditionalistes de l’Eglise. Kirill a plus d’une fois confondu Rus’ et Russie, comme dans son discours prononcé lors du Conseil mondial du peuple russe de 2013, consacré à la Russie comme « pays-civilisation ».

Parallèlement, se développe une rhétorique religieuse de nature eschatologique qui place la Sainte Russie, elle aussi issue de la Rus', dans l’histoire du salut. En 2009, Kirill évoquait le peuple russe comme « porteur de Dieu », baptisé à Kiev, nourri par la tradition d'une multitude de saints (hiérarques, princes, boyards, prêtres, moines, laïcs), un style de vie et des valeurs « spirituelles ».  Ces saints « ont appris à notre peuple à aimer Dieu et son prochain, à craindre le péché et le mal, et à aspirer au bien, à la sainteté et à la vérité », a-t-il ajouté [4]« Vystuplenie Svâtejšego Patriarha Kirilla na toržestvennom otkrytii III Assamblei Russkogo mira », [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/928446.html. – 09.04.2015 (consulté le 10 mars … Continue reading.  L'idée d'un peuple « porteur de Dieu » remonte au moins au XIXe siècle et à Dostoïevski. Elle parle d'un peuple souffrant, abandonné de tous, que l'histoire rattacherait au Christ[5]M. Cherniavsky, « ‘Holy Russia’: A Study in the History of an Idea », The American Historical Review 63, 3, 1958, p. 634..

L’Ukraine, de son côté, a peu à peu choisi sa propre voie politique, mais aussi religieuse. A côté de l’Eglise orthodoxe ukrainienne dépendant de Moscou se sont développées depuis le début des années 1990 d’autres Eglises qui se sont autoproclamées autocéphales ; une partie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne a demandé en vain au patriarche de Moscou de lui accorder l’autocéphalie. A l’automne 2018, a finalement été créée une Eglise orthodoxe d’Ukraine, soutenue par le président ukrainien de l’époque, Petro Porochenko, qui a reçu le statut d’autocéphalie par le patriarcat de Constantinople. Ce conflit religieux, qui révèle aussi des divergences d’ordre mémoriel, a provoqué des bouleversements majeurs au sein de la communion des Eglises orthodoxes, les unes se plaçant du côté de Moscou, les autres suivant Constantinople[6]Voir K. Rousselet, « La crise entre le Patriarcat de Constantinople et le Patriarcat de Moscou », Annuaire français de relations internationales, vol XXII, 2021, pp. 791-804.. Il a eu des répercussions jusqu’en Europe, et désormais en Afrique. La nouvelle Eglise orthodoxe d’Ukraine, menée par le métropolite Epiphane, a vu le nombre de ses fidèles augmenter au détriment de l’Eglise orthodoxe ukrainienne-patriarcat de Moscou, dirigée par le métropolite Onuphre depuis 2014. Selon le Centre Razumkov, en novembre 2021, 24,1% des Ukrainiens et 39,8% de ceux qui se disent orthodoxes appartenaient à l’Eglise orthodoxe d’Ukraine, contre respectivement 13,3% et 21,9% à l’Eglise orthodoxe ukrainienne – patriarcat de Moscou. Cette dernière a été renommée Eglise orthodoxe russe par une loi votée par le parlement ukrainien en 2018 ; ses hiérarques n’ont eu de cesse de la condamner pour son caractère anti-constitutionnel, collectant encore en décembre dernier des signatures de soutien dans l’Eglise, mais aussi auprès des représentants des Eglises orthodoxes polonaise et serbe. Dans son allocution du 21 février, Vladimir Poutine a mentionné parmi les griefs contre l’Etat ukrainien le soutien que celui-ci aurait apporté au schisme qui divise désormais le peuple ukrainien ; il a évoqué les discriminations que subirait aujourd’hui l’Eglise orthodoxe ukrainienne – patriarcat de Moscou. Ce schisme est considéré comme partie intégrante du conflit politique.

La position du patriarche Kirill suit celle du président de la Fédération de Russie. En 2019, il déclarait :

"Nous ne devons pas permettre à nos ennemis de diviser le peuple, un seul peuple orthodoxe de la Sainte Russie unie. Et ce n'est pas une tâche géopolitique, ni une idée impériale qui vient de Moscou - c'est une idée spirituelle. Parce que notre unité en esprit et en vérité, notre unité dans l'Église orthodoxe est le facteur le plus important qui influence, si vous voulez, le destin de l'Europe et, en un sens, le destin du monde. Nous ne pouvons pas nous permettre d'être divisés sur le point le plus important - dans notre foi, dans notre compréhension des objectifs et des tâches auxquels notre monde slave est confronté[7]« Svâtejšij Patriarh Kirill: Edinstvo Svâtoj Rusi osnovano prežde vsego na edinstve Russkoj Pravoslavnoj Cerkvi », 7 octobre 2019, [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5508869.html … Continue reading".

Il a attribué la reconnaissance par le patriarche Bartholomée (Constantinople) de l’autocéphalie de l’Eglise orthodoxe d’Ukraine à l’influence des Etats-Unis. Lors d’une conférence de presse le 14 janvier 2022, le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov expliquait que les Etats-Unis jouaient un « rôle direct dans la crise actuelle de l’orthodoxie ». Comme en écho à ses propos, le 18 janvier, Kirill faisait allusion à des forces extérieures, n’ayant rien à voir avec l’Eglise, qui pourraient provoquer un schisme de l’orthodoxie mondiale[8]« Patriaršaâ propoved‘ v Kreščenskij sočelčnik posle Liturgii v Aleksandro-Nevskom skitu », 18 janvier 2022, [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5888799.html (consulté le 8 mars … Continue reading. Si son discours du 24 février appelait à ne pas faire de victimes civiles dans la zone de conflit en Ukraine, celui du 27 était à nouveau marqué par une rhétorique anti-occidentale, désignant « les forces du mal qui ont toujours combattu l’unité de la Rus’ et de l’Eglise russe ». Le 3 mars, une circulaire du patriarcat appelait à prier pour la paix ; cette prière demandait que soient renversés les desseins des peuples étrangers qui se dressent contre la Sainte Russie. Le dimanche du Pardon, Kirill considérait que le conflit avait une dimension « métaphysique », présentant clairement la guerre dans une dimension eschatologique : une guerre contre les « valeurs qui sont proposées aujourd’hui par ceux qui revendiquent le pouvoir mondial », contre le « péché dont les soi-disant marches de la fierté font la propagande[9]« Patriaršaâ propoved‘ v Nedelû syropustnuû posle Liturgii v Hrame Hrista Spasitelâ », [en ligne]
http://www.patriarchia.ru/db/text/5906442.html (consulté le 8 mars 2022)
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En Ukraine même, Onuphre a semblé se tenir loin du politique, défendant l’autonomie et la nature ukrainienne de son Eglise tout en manifestant sa loyauté à l’égard du patriarche de Moscou. Il n’a jamais adhéré à la rhétorique du « monde russe », apparaissant comme un obstacle à l’existence même de son Eglise en Ukraine. Il considérait le conflit dans le Donbass comme une guerre civile[10]« Patriaršaâ propoved‘ v Nedelû syropustnuû posle Liturgii v Hrame Hrista Spasitelâ », [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5906442.html (consulté le 8 mars 2022)
 ; des prêtres et des évêques de son Eglise se retrouvaient des deux côtés du front. D’après les résultats d’une étude sociologique publiés en 2014, seulement 30% du clergé de l’Eglise orthodoxe ukrainienne défendait alors une position pro-russe[11]Oleg Karp’âk, « UPC MP : svâz’ s Moskvoj oslabevaet », 25 mars 2014, BBC Ukraina, [en ligne] https://www.bbc.com/ukrainian/ukraine_in_russian/2014/03/140325_ru_s_orthodox_church_moscow … Continue reading. Onuphre n’a pas participé au service religieux du 16 février 2022 à la cathédrale Sainte-Sophie de Kiev où les leaders religieux ont prié pour la protection de l’Ukraine face à la menace d’une invasion russe ; il s’y est fait représenter. Mais le 22 février, dans la ligne de ce qu’il disait déjà après l’annexion de la Crimée[12]Ibid., il a déclaré que l’Eglise orthodoxe ukrainienne défendrait toujours l’intégrité territoriale du pays.  Il a supplié « les leaders des Etats et tous ceux dont cela dépend de ne pas permettre une nouvelle guerre…. lourd péché devant Dieu[13]« Blažennyj mitropolit Onufrij: vojna-velikij greh pered Bogom », Pravoslavnaâ žizn‘, 22.2.2022, [en ligne] … Continue reading. Le 24 février, s’adressant à Vladimir Poutine, il a repris ces propos qualifiant la guerre de « répétition du péché de Caïn tuant son frère », rappelant que son Eglise serait toujours avec son peuple et qu’elle continuerait à défendre la souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine. Le 28 février, le Synode de cette Eglise a exhorté le patriarche Kirill à se prononcer contre la guerre fratricide et à demander à Vladimir Poutine de faire cesser les combats. Le 3 mars, c’était l’ensemble de la Laure de Potchaïv, deuxième plus grand monastère d’Ukraine, qui demandait à Kirill de supplier le pouvoir russe d’arrêter la guerre. Devant le constat que le patriarche Kirill n’a pas explicitement condamné la guerre, de nombreux prêtres de l’Eglise orthodoxe ukrainienne, y compris à la Laure des grottes de Kiev, ont décidé de ne plus citer Kirill dans les prières. Plus de quinze éparchies n’ont pas hésité à déclarer ouvertement ne plus en faire mention. Le patriarcat de Moscou les a accusées de prendre des positions schismatiques.

Il est difficile de savoir combien, parmi ces religieux, ont déjà quitté l’Eglise orthodoxe ukrainienne pour l’Eglise orthodoxe d’Ukraine. Des sources attestent qu’au moins une partie de ceux qui ne citent plus Kirill dans leurs prières souhaitent néanmoins rester dans leur Eglise et expriment leur soutien au métropolite Onuphre. Dans plusieurs éparchies, dont celle de Lviv, des prêtres ont demandé que soit accordée l’autocéphalie à l’Eglise orthodoxe ukrainienne. Des voix appellent ces prêtres à rejoindre l’Eglise orthodoxe d’Ukraine.

Cette dernière s’engage sans réserve. Le 25 janvier, le métropolite Epiphane demandait au peuple ukrainien de s’unir face à la menace d’agression de la Fédération de Russie et de défendre la terre ukrainienne. Sur un ton belliqueux, il déclarait que la tâche des Ukrainiens était de « prouver aux dirigeants russes qu’il n’est pas possible de vaincre l’Ukraine, que nous allons nous battre, nous défendre et défendre notre terre natale jusqu’à la victoire[14]« Glava PCU v obraščenii k Ukraincam: V edinstve naša sila », 25.1. 2022, [en ligne] https://www.ukrinform.ru/rubric-society/3391034-glava-pcu-v-obrasenii-k-ukraincam-v-edinstve-nasa-sila.html … Continue reading. Le 18 février, sur Facebook il donnait cinq conseils pour vaincre la peur de l’ennemi[15]« Predstoâtel’ PCU dal pât’ sovetov tem, kto boitsâ vraga », 18 février 2022, [en ligne] https://risu.ua/ru/predstoyatel-pcu-dal-pyat-sovetov-tem-kto-boitsya-vraga_n126189 (consulté le 8 … Continue reading. Et le 22 et le 28 février, il appelait le peuple ukrainien à se défendre contre l’agresseur russe. Le 27, il adressait également à Kirill une lettre particulièrement virulente, l’accusant de ne pas condamner l’agression et l’appelant à au moins aider à venir chercher les corps des soldats russes ayant payé le prix de l’idée du « monde russe », la sienne et celle du président. Le 2 mars, pressentant l’extension de la guerre, il demandait aux Biélorusses de tout mettre en œuvre pour que leurs soldats ne soient pas envoyés à la mort.

En Russie, des évêques ont appelé à un élan de solidarité envers les populations qui fuient la guerre : celui de l’éparchie de Rostov et Novotcherkassk, limitrophe des zones de combats et qui accueille les réfugiés, mais aussi celui de l’éparchie de Ekaterinodar, ou encore de Vladivostok et du Primorié. Mais il devient dangereux pour les prêtres d’appeler à la paix. Une pétition contre la guerre a commencé à circuler le 1er mars ; selon une source bien informée, ses signataires, dont certains prêtres très connus, sont rappelés à l’ordre par leurs évêques. Cela en dit long sur le fonctionnement de l’Eglise orthodoxe russe, dont la pluralité au niveau des paroisses est bridée par une verticale du pouvoir ecclésiastique mise en place par le patriarche Kirill. Des fidèles expriment leur désarroi sur les réseaux sociaux ; d’autres continuent à obéir à leur directeur spirituel, quelle que soit sa position.

L’attitude du patriarche à l’égard de cette guerre fratricide témoigne de sa faiblesse et de son incapacité à influer sur le cours politique de la Russie.  Elle s’explique aussi par l’adhésion d’une partie des membres du clergé à la politique de Vladimir Poutine : les uns par conviction idéologique que la guerre est juste – les relations entre les forces armées et les courants traditionalistes dans l’Eglise sont étroites ; d’autres par peur ; d’autres encore, évêques ou higoumènes, par crainte de perdre des biens accumulés.

En attendant, la guerre continue tandis que le Grand Carême, temps de jeûne et de pénitence pour les croyants orthodoxes, a commencé.

 

(Texte terminé le 8 mars 2022)

Notes

Notes
1 Voir aussi K.Rousselet, « L’Eglise orthodoxe russe et la question des frontières. Sainte Russie, monde russe et territoire canonique », Les Etudes du CERI, 2, 2017, pp. 49-53, https://spire.sciencespo.fr/hdl:/2441/6gbpjqstm482cp9ri3qbabd8pg/resources/rousselet-etude-228-229.pdf.
2 Pour une analyse des développements récents de cette organisation, voir J. Faure, « Konstantin Malofeev veut transformer le Conseil mondial du peuple russe en assemblée “constituante”, Observatoire international du fait religieux, bulletin n°32, septembre 2019, https://www.sciencespo.fr/ceri/fr/oir/konstantin-malofeev-veut-transformer-le-conseil-mondial-du-peuple-russe-en-assemblee-constituant
3 [En ligne] : http://www.rusdoctrina.ru/page95507.html (consulté le 8 mars 2022).
4 « Vystuplenie Svâtejšego Patriarha Kirilla na toržestvennom otkrytii III Assamblei Russkogo mira », [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/928446.html. – 09.04.2015 (consulté le 10 mars 2022).
5 M. Cherniavsky, « ‘Holy Russia’: A Study in the History of an Idea », The American Historical Review 63, 3, 1958, p. 634.
6 Voir K. Rousselet, « La crise entre le Patriarcat de Constantinople et le Patriarcat de Moscou », Annuaire français de relations internationales, vol XXII, 2021, pp. 791-804.
7 « Svâtejšij Patriarh Kirill: Edinstvo Svâtoj Rusi osnovano prežde vsego na edinstve Russkoj Pravoslavnoj Cerkvi », 7 octobre 2019, [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5508869.html (consulté le 8 mars 2022.
8 « Patriaršaâ propoved‘ v Kreščenskij sočelčnik posle Liturgii v Aleksandro-Nevskom skitu », 18 janvier 2022, [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5888799.html (consulté le 8 mars 2022)
9 « Patriaršaâ propoved‘ v Nedelû syropustnuû posle Liturgii v Hrame Hrista Spasitelâ », [en ligne]
http://www.patriarchia.ru/db/text/5906442.html (consulté le 8 mars 2022)
10 « Patriaršaâ propoved‘ v Nedelû syropustnuû posle Liturgii v Hrame Hrista Spasitelâ », [en ligne] http://www.patriarchia.ru/db/text/5906442.html (consulté le 8 mars 2022)
11 Oleg Karp’âk, « UPC MP : svâz’ s Moskvoj oslabevaet », 25 mars 2014, BBC Ukraina, [en ligne] https://www.bbc.com/ukrainian/ukraine_in_russian/2014/03/140325_ru_s_orthodox_church_moscow (consulté le 8 mars 2022)
12 Ibid.
13 « Blažennyj mitropolit Onufrij: vojna-velikij greh pered Bogom », Pravoslavnaâ žizn‘, 22.2.2022, [en ligne] https://pravlife.org/ru/content/blazhenneyshiy-mitropolit-onufriy-voyna-velikiy-greh-pered-bogom (consulté le 8 mars 2022)
14 « Glava PCU v obraščenii k Ukraincam: V edinstve naša sila », 25.1. 2022, [en ligne] https://www.ukrinform.ru/rubric-society/3391034-glava-pcu-v-obrasenii-k-ukraincam-v-edinstve-nasa-sila.html (consulté le 8 mars 2022)
15 « Predstoâtel’ PCU dal pât’ sovetov tem, kto boitsâ vraga », 18 février 2022, [en ligne] https://risu.ua/ru/predstoyatel-pcu-dal-pyat-sovetov-tem-kto-boitsya-vraga_n126189 (consulté le 8 mars 2022)
Pour citer ce document :
Kathy Rousselet, "Les Eglises orthodoxes dans la guerre en Ukraine – Version française". Bulletin de l'Observatoire international du religieux N°36 [en ligne], mars 2022. https://obsreligion.cnrs.fr/bulletin/les-eglises-orthodoxes-dans-la-guerre-en-ukraine/
Bulletin
Numéro : 36
mars 2022

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Auteur.e.s

Kathy Rousselet, directrice de recherche au Ceri/Sciences Po

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